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Fonctionnement des éléments d'un PC
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Dans cette partie consacrée au fonctionnement des éléments d'un PC, nous allons parler de:

1) Le microprocesseur

A. L'architecture d'un microprocesseur

a) Les critères des microprocesseurs

B. L'éxecution d'une instruction

a) Le refroidissement

2) La mémoire

Il sera intéressant dans une partie future de parler du disque dur, des disquettes et du Cd-rom (peut être au prochain TPE!)

3) Le disque dur 4) Les disquettes 5) Le CD-Rom





1) Le microprocesseur:


A. L'architecture d'un microprocesseur (lien vers la page)

a) Les critères des microprocesseurs
Les processeurs se distinguent essentiellement par les critères suivants:
- Leur architecture: présence ou non d'une mémoire cache, d'une unité de calcul numérique en virgule flottante, etc.

-La taille des données qu'ils manipulent: 16 bits, 32 bits, 64 bits, etc.

-La taille du bus externe, c'est-à-dire la largeur du chemin que doivent emprunter les données qui sont envoyées à d'autres composants. Avec un bus de 64 bits, 8 caractères peuvent être envoyés simultanément, alors qu'avec un bus de 16 bits il faudra quatre opérations pour effectuer le même transfert.

-L'espace mémoire adressable, qui impose une limite à la quantité de mémoire qui pourra être installée dans le PC.

-La fréquence interne et la fréquence externe, c'est-à-dire la vitesse à laquelle fonctionne le processeur et l vitesse à laquelle il peut communiquer avec les autres composants.

Par ailleurs, il existe plusieurs composants permettant d'améliorer les performances d'un PC:
-Les overdrives sont des processeurs permettant d'augmenter les performances d'un ordinateur. Ils doivent être installés sur un support prévu à cet effet. Ils sont apparus avec la création du 486DX.

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B. L'éxecution d'une instruction

L'exécution d'une opération simple, comme l'addition de deux nombres, est en fait un processus complexe qui met en oeuvre les mécanismes fondamentaux du fonctionnement des microprocesseurs. Le programme qui doit exécuter comporte trois instructions:

1 Aller chercher le premier nombre en mémoire et le placer dans un registre du microprocesseur.

2 Aller chercher le second nombre et l'ajouter au premier. Le résultat se trouve alors dans le même registre.

3 Ecrire le résultat en mémoire.

1- L'unité d'anticipation connaît l'adresse en mémoire de la prochaine instruction à exécuter. Elle cherche tout d'abord à l'obtenir depuis la mémoire cache.

2- L'instruction ne se trouvant pas dans la mémoire cache, l'unité d'interface de bus se charge d'aller la chercher en mémoire, à l'adresse indiquée. (Les unités de segmentation et de pagination se sont au préalable chargées de traduire l'adresse, et l'unité de contrôle et de test de protection à vérifier était valide).

3- L'instruction est transmise à l'unité d'anticipation, qui la place dans la queue. Par la même occasion, le contenu des adresses mémoire suivantes est copié dans la mémoire cache.

4- l'instruction est codée par l'unité de décodage. Pendant ce temps, l'unité d'anticipation va chercher l'instruction suivante. Cette recherche est beaucoup plus rapide que la précédente car l'instruction se trouve en mémoire cache (à l'intérieur du microprocesseur).

5- L'instruction décodée est transmise à l'unité arithmétique et logique qui commence à l'exécuter. Pendant ce temps, l'unité de décodage décode l'instruction suivante et l'unité d'anticipation continue d'aller chercher les instructions suivantes pour les placer dans la queue.

6- L'unité arithmétique et logique transmet l'adresse aux unités de segmentation et de pagination. Le nombre à additionner est recherché en mémoire cache.

7- Aucune copie de l'adresse A ne se trouvant en mémoire cache, l'unité de contrôle de bus se charge d'aller chercher les données en mémoire.

8- Le contenu de l'adresse recherchée est transmit à l'unité arithmétique et logique qui le stocke dans un registre. En même temps, une copie de la zone mémoire considérée est placée dans la mémoire cache.

9- La deuxième instruction est exécutée de la même façon, mais beaucoup plus rapidement car:
> L'instruction est déjà décodée
> Le contenu de l'adresse B est déjà copié en mémoire cache, à l'intérieur du microprocesseur.


10- La troisième instruction est exécutée. Le résultat de l'addition, contenu dans le registre du microprocesseur, est copié à l'adresse C de la mémoire, ainsi qu'en mémoire cache. De cette façon, si le contenu de l'adresse C doit être réutilisé (ce qui est probable), il sera rapidement accessible. Notez que, s'il doit être réutilisé immédiatement, l'accès est instantané car il se trouve toujours dans le registre du microprocesseur.

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a) Le refroidissement


Un ventilateur peut être ajouté afin d'assurer un refroidissement parfait. Il doit être relié à un connecteur libre de l'alimentation. S'il ne reste aucun connecteur libre, vous devrez employer un câble en Y.

 

2) La mémoire

L'ordinateur stocke les données et les programmes sur lesquels il travaille dans sa mémoire. On peut classer la mémoire en deux catégories principales. La mémoire de masse est constituée par des supports le plus souvent magnétiques (disquettes, disques durs, bandes, etc.). Les données et les programmes peuvent y être stockés de façon prolongée. Ils ne s'effacent pas lorsque l'on coupe l'alimentation. En revanche, ce type de support est assez lent. Lorsque l'ordinateur est en fonctionnement, les données et les programmes dont il a besoin sont copiés en mémoire centrale. Lorsque l'on parle de mémoire sans plus de précision, c'est généralement de ce type de mémoire qu'il s'agit. La mémoire centrale est constituée de composants électroniques qui peuvent stocker des informations sous forme de 1 et de 0. Chaque information de ce type est appelée bit (de l'anglais binage digit: chiffre binaire). Il s'agit de la plus petite quantité d'information. Il existe deux principaux types de mémoire: la mémoire vive ou RAM (de l'anglais Radom Access Membron) que l'on peut lire et modifier, et la mémoire morte ou ROM (de l'anglais Read On Membron) qui ne peut être modifiée.

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A. La mémoire vive
La mémoire vive, généralement appelée RAM (en anglais Random Access Memory, traduis : mémoire à accès aléatoire), est la mémoire principale du système, ou autrement dis l'espace permettant de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un programme.

Les bits sont stockés dans les composants de mémoire vive, sous forme de charges électriques dans de minuscules condensateurs. Un condensateur chargé représente un 1 et un condensateur non chargé représente un 0.

Les condensateurs ayant la fâcheuse habitude de se décharger naturellement, il faut entretenir la charge périodiquement. Ce processus est appelé cycle de rafraîchissement de la mémoire(d'une durée d'environ 15 nanosecondes (ns)). La mémoire de ce type (nécessitant un rafraîchissement périodique) est appelée mémoire dynamique ou DRAM. La mémoire centrale des PC est constituée de DRAM.

Les composants de mémoire dynamique se présente sous la forme de parallélépipédiques de plastique noir équipés de broches. Ils peuvent être insérés dans des supports ou soudés sur un circuit imprimé.

Chaque composant peut contenir un certain nombre de bits. Les plus courants ont une capacité de 1 mégabit ou 4 mégabits.

L'ordinateur manipule le plus souvent des mots composés de plusieurs bits. Les premiers PC manipulaient des mots de 8 bits. D'autre part, 8 bits sont généralement employés pour coder un caractère de texte. On a donc pris l'habitude de mesurer la capacité de mémoire d'un ordinateur en octets (mots 8 bits), kilo-octets et mégaoctets au lieu de bits, kilo bits et mégabits. Cette façon de faire ne reflète cependant qu'imparfaitement la réalité car les PC modernes manipulent le plus souvent des mots de 32 bits voir de 64 bits.

Les composants sont parfois groupés par neuf. Dans ce cas, le neuvième bit est appelé bit de parité et sert de contrôle afin de vérifier que les huit autres sont corrects. La majorité des PC utilisent pour leur mémoire centrale des barrettes portant de tels groupes de composants. Elles sont appelées barrettes SIMM.

Dans les ordinateurs manipulant des mots de 32 bits, ces barrettes vont toujours par quatre. Un groupe de quatre barrettes est appelé banque de mémoire.

Au lieu d'utiliser des groupes de quatre barrettes de 8 ou 9 bits, les PC les plus récents emploient des barrettes de 32 (4x8) ou 36 (4x9) bits. Ces barrettes simplifient l'installation puisque il n'est plus indispensable de les grouper (sauf dans les ordinateurs 64 bits, où elles vont par deux).

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a) La correction d'erreurs

Certaines mémoires ont des mécanismes permettant de réparer les erreurs afin de garantir l'intégrité des données qu'elles contiennent. Ce type de mémoire est généralement utilisé sur des systèmes travaillant sur des données critiques, c'est la raison pour laquelle on trouve ce type de mémoire dans les serveurs.

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b) Les barrettes ECC

Les barrettes de mémoire ECC (en anglais Error Correction Coding, traduit : bits de contrôle) sont des mémoires possédant plusieurs bits dédiés à la correction d'erreur. Ces barrettes sont utilisées principalement dans les serveurs et permettent de détecter les erreurs et de les corriger.

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B. Fonctionnement de la mémoire

La mémoire dynamique est composée de minuscules condensateurs qui retiennent des informations qui sont regroupées en mots. Chaque condensateur est couplé à un transistor permettant de " récupérer " ou modifier l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous forme de tableau (matrice), on accède donc à une " case mémoire " (ou point mémoire) par une ligne et une colonne.
Ces mots sont classés et accessibles à l'aide d'une adresse. Ainsi, pour écrire un mot en mémoire, il faut envoyer du courant dans les condensateurs correspondant à l'adresse choisie. Pour cela, une tension électrique est d'abord envoyée sur une ligne commandant des transistors inclus dans les composants de mémoire. Les transistors sont éléments électroniques permettant, lorsque ils sont activés par courant, de fermer une ligne électrique. (Contrairement à l'usage courant, on dit qu'une ligne est fermée lorsque elle laisse passer le courant.) Une fois les transistors correspondant à l'adresse choisie fermés, un courant est envoyés sur les lignes de données qui doivent prendre la valeur 1, ce qui a pour effet de charger les condensateurs.

Malheureusement, les condensateurs ont la fâcheuse habitude de se décharger spontanément. (On dit qu'ils fuient). C'est pourquoi, en permanence, un circuit spécial appelé circuit de rafraîchissement lit le contenu de la mémoire pour le réécrire aussitôt, entretenant ainsi la charge des condensateurs. C'est à cause de ce processus d'écriture continue que l'on appelle ce type de mémoire mémoire dynamique ou DRAM. Bien entendu, dès que l'on coupe l'alimentation de l'ordinateur, les condensateurs se déchargent et le contenu de la mémoire est perdu. Lors de la mise sous tension, la mémoire ne contient que des zéros.

Il existe également des mémoires statiques (SRAM) ne nécessitant pas de rafraîchissement. Elles sont beaucoup plus rapides.

La lecture des données en mémoire s'effectue de la même façon. Les transistors correspondant à l'adresse lue sont activés et laissent passer le courant sur les lignes de données. Les condensateurs représentant des bits de valeur 1 se déchargent sur les lignes de données. Les données sont immédiatement réécrites par le circuit de rafraîchissement. De cette façon, la lecture d'une adresse ne modifie pas son contenu.

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C. Organisation de la mémoire

La capacité de la mémoire est toujours mesurée en octets (mots de 8 bits).La raison principale en est qu'un octet est utilisé pour représenter un caractère de texte. Tous les mots formés par ces caractères, sont classés, et accessibles à l'aide d'une adresse. Ainsi, pour lire un mot en mémoire, il faut tout d'abord, sélectionner l'adresse. L'ordinateur possède 32 lignes d'adresses. Chaque ligne pouvant prendre deux valeurs (activée ou non activée), l'ordinateur peut accéder à 4 294 967 296 (232) adresses différentes. Il s'agit d'une valeur théorique, car il n'existe aucun micro-ordinateur disposant des connecteurs nécessaires pour installer autant de mémoire.

a) Le contrôle de parité

Des barrettes contiennent des bits de parité. Ils permettent de vérifier que les données contenues dans la mémoire sont bien celles que l'on désire (un des bits de chaque octet stocké en mémoire sert à conserver la somme des bits de données).

Le bit de parité vaut 0 lorsque la somme des bits de données est impaire et 1 dans le cas contraire.
De cette façon les barrettes avec bit de parité permettent de vérifier l'intégrité des données mais ne permettent pas de corriger les erreurs. De plus pour 8 Mo de mémoire, seulement 7 serviront à stocker des données, dans la mesure où le dernier mégaoctet conservera les bits de parité.

Le principe consiste à faire la somme des huit bits de données, puis à donner au neuvième la valeur 1 si le résultat est pair, et 0 si le résultat est impair. (On peut également faire le contraire. On parlera de parité paire dans le premier cas, et de parité impaire dans le second). De cette façon, si un des bits change de valeur par accident, l'erreur sera repérable car le bit de parité ne correspondra plus au résultat. Il peut sembler que la sécurité ainsi obtenue ne soit pas de très haut niveau. En effet, si un deuxième bit change de valeur, la parité est de nouveau correcte. Cependant, s'il y a une chance sur mile (par exemple) qu'une erreur se produise sur un bit, il y aura une chance sur un million pour que deux bits soient erronés. La sécurité obtenue n'est donc pas négligeable.

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E. Comment un processeur accède à la mémoire

Les données que manipule le microprocesseur ne peuvent séjourner très longtemps à l'intérieur de celui-ci. En effet, la capacité de ses registres est limitée. Les registres sont en quelque sorte des zones de mémoire interne du processeur. Cette limitation impose de nombreux échanges de données entre le microprocesseur et un dispositif de stockage extérieur constitué par la mémoire.

Par ailleurs, nous avons vu dans la section consacrée au microprocesseur que celui-ci doit également aller chercher dans la mémoire les instructions à exécuter. Ces échanges pénalisent la vitesse de traitement et doivent donc être optimisés. Cela est particulièrement vrai lorsque le microprocesseur est équipé d'un multiplieur de fréquence. Il fonctionne alors deux ou trois fois plus vite sans que les échanges avec la mémoire soient accélérés.

Pour résoudre ce problème, on utilise une technique appelée cache. Elle consiste à placer à l'intérieur du microprocesseur une zone de mémoire dans laquelle sont copiés les éléments qui seront nécessaires avant qu'ils na soient demandés. Si le processeur a besoin du contenu d'une adresse mémoire, il peut l'obtenir immédiatement à condition qu'il ait été copié préalablement (pendant l'exécution des instructions précédentes) dans la mémoire cache. Toute l'efficacité de ce système repose sur la capacité du contrôleur de cache à prédire les adresses mémoire auxquelles le processeur voudra accéder.

Un autre phénomène vient ralentir encore l'accès à la mémoire. Indépendamment de la vitesse de transmission des données, les composants de mémoire imposent un temps d'accès. C'est le temps nécessaire pour que le contenu d'une adresse soit placé sur le bus pour être envoyé au processeur. On utilise souvent pour la mémoire centrale des composants de mémoire dynamique (DRAM) ayant un temps d'accès compris entre 70 et 100 ns (nanosecondes ou milliardièmes de seconde). Le temps d'accès n'est pas la seule caractéristique en cause. Les mémoires ont également un temps de charge qui s'ajoute au temps d'accès. De ce fait, la mémoire ne peut pas fournir les données assez rapidement et le processeur est obligé d'observer un ou plusieurs temps d'attente. Un seul temps d'attente augmente le délai de 50 %. Pour éviter ce problème, on installe une mémoire cache de second niveau, constituée de mémoire statique ayant un temps d'accès de 20 ns. Sur les PC équipés de ce type de mémoire, on peut généralement installer entre 64 et 512 Ko de cache. 256 Ko constituent une configuration efficace.

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F. La mémoire virtuelle

Il existe une autre forme de mémoire appelée mémoire virtuelle. Il ne s'agit pas d'un type de composant particulier, mais d'une technique permettant de simuler à moindre coût la présence d'une quantité de mémoire importante. Cette technique est assez proche, dans son principe, de celle utilisée pour la mémoire cache. Une zone du disque dur est employée pour y placer temporairement les données qui ne peuvent tenir en mémoire centrale.

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G. Augmentation de la capacité mémoire d'un PC

Si vous voulez augmenter la capacité mémoire de votre PC, vous devez prendre plusieurs précautions. Vous devez tout d'abord vérifier la configuration existante et déterminer les possibilités d'extension. Il vous faut ensuite savoir quel type de composants acheter. Enfin, vous devez installer physiquement les composants en respectant les précautions nécessaires, tant pour leur positionnement que pour leur insertion.

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H. La mémoire morte

Elle contient les programmes de base permettant de contrôler les éléments matériels. Ces programme constituent le Bios du PC (en anglais Basic Input Output System, traduit Système-d'entrée-sortie de base). En fait le BIOS est composé de plusieurs éléments, répartis dans différents composants. Il pilote les périphériques au démarrage pour les amorcer
Le principal se trouve sur la carte mère. Il s'agit d'un boîtier DIP (boîtiers de plastique noir possédant deux rangés de broches) inséré sur un support. Cette configuration permet de mettre a jour le BIOS en changeant le composant.
Il existe également un BIOS sur la carte d'interface de l'écran, ainsi que sur certaines autres cartes d'extension.

a) La "shadow ROM"

La ROM d'un PC contient les programmes de base qui contrôlent son fonctionnement. Il s'agit donc de programmes utilisés avec une fréquence très élevée. Un des inconvénients majeurs de la ROM est que ce type de mémoire est très lent. Une technique a donc été mise au point pour améliorer la vitesse des PC. Au démarrage, le contenu de la ROM est copié en RAM. Chaque fois qu'une fonction du BIOS doit être employée, elle est lue dans la RAM, qui est d'un accès beaucoup plus rapide. Cette technique est appelé Shadow ROM (ou parfois ROM fantôme). Certains BIOS possèdent également une option BIOS cachable qui permet de les utiliser à partir de la mémoire cache, ce qui est encore plus rapide.

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