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CONCLUSION
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> Introduction > Périphériques de sortie


1) Les imprimantes :

A. Les imprimantes à aiguilles

a) Une concurrence discutée sur le marché

Lorsque les premiers PC faisaient leur apparition sur le marché, on classait alors les imprimantes en deux catégories, les imprimantes à marguerite (qui aujourd'hui ont complètement disparues du marché), et les imprimantes à aiguilles. Même si elles permettaient une qualité d'impression correcte, les imprimantes à marguerites étaient très lentes et très bruyantes. Mais elles permettaient aussi le changement d'écriture, ou police de caractères grâce à de nombreuses manipulations. Pour passer le plus souvent à l'italique ou au caractère gras, il fallait en effet changer la roue, appelée marguerite, portant les caractères ( d'où son nom). Ces imprimantes effectuer alors le caractère gras en frappant deux fois le même caractère mais avec un léger décalage horizontal. Les imprimantes à aiguilles quant à elles sont toutes aussi bruyante et n'offrent pas une si bonne qualité d'impression. L'avantage est qu'elles sont plus rapides et moins cher que les imprimantes marguerites. C'est d'ailleurs peut-être la raison pour lesquelles elles tiennent toujours une place sur le marché, contrairement aux imprimantes marguerites.

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b) Son fonctionnement

La production d'une image sur une feuille de papier s'effectue grâce à plusieurs tiges métalliques, des aiguilles, et grâce à un ruban placé entre les aiguilles et le papier. Les caractères sont donc formés par des points, qui sont le résultat du choc des aiguilles permettant le transfert de l'encre du ruban vers le papier. C'est le nombre de points qui constituera le caractère qui déterminera la qualité d'impression.. Par contre c'est le nombre d'aiguilles que contiendra la tête d'impression qui déterminera la vitesse de l'impression. En effet, une imprimante possédant une tête à 9 aiguilles produira la même qualité mais sera moins rapide qu'une tête disposant de 24 aiguilles.

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c) La résolution

Pour obtenir une résolution verticale, les imprimantes modernes possèdent aujourd'hui des suites d'aiguilles disposées en colonnes, permettant ainsi d'obtenir en une seule passe de points se chevauchant et augmentant la rapidité de l'impression.
La résolution horizontale quant à elle dépend de la vitesse de frappe des aiguilles et du déplacement de la tête d'impression.. Si l'on possède une imprimante assez lente, pour obtenir des points qui se chevauchent, il faut ralentir la vitesse de la tête d'impression. On utilise à lors une technique qui consiste à imprimer les points lors d'une première passe, et les points impairs lors d'une deuxième passe.

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B. Les imprimante laser

a) Présentation

L'imprimante laser fit son apparition afin de remplacer les imprimantes matricielles. Ces dernières imprimaient les caractères sur des lignes et sa vitesse était mesurée en caractères par seconde (cps) ou en ligne par seconde ( lps). Même si elles convenaient parfaitement pour l'impression de texte, la performance était très discutable au niveau de la qualité d'impression notamment pour les graphiques, en effet la réalisation étant sous forme de bandes horizontales, l'alignement de ces bandes laissait bien souvent à désirer. Sans oublier que l'impression des documents était aussi très lente. L'apparition de l'interface graphique qui permet alors d'employer de multiples polices de caractères de toutes tailles et de mélangerle texte et les graphiques, a permi à l'imprimante laser de faire elle aussi son apparition sur le marché.Il était bien sûr en effet d'utiliser une imprimante beaucoup plus performante que la matricielle, et qui permettrait d'obtenir une qualité de documents plus appropriée aux utilisateurs.

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b) Le fonctionnement

L'obtention d'une image par une imprimante laser s'effectue par électrostaticité.C'est un procédé complexe qui s'effectue à l'intérieur de ce mécanisme. Tout d'abord, un rayon laser frappe, par l'intermédiaire d'un miroir, la surface d'un tambour. Cette surface est alors traitée de sorte que les points frappés par le laser développe une charge électrostatique. L'image de la page est alors inscrite sur le tambour. Cha que point qui sera frappé par le laser correspondra à un point noir. Pour les points blancs, le laser est éteint et le tambour ne reçoit pas de charge.
Un encre solide en poudre, appelée toner, est déposée sur un cylindre. Cette poudre sera alors retenue par les points chargés éléctrostatiquement et sera déposée sur le papier. La feuille passe ensuite entre deux rouleaux chauffants qui exercent une pression importante, et qui permettra grâce à la chaleur ( pour faire fondre la poudre ) d'incruster l'encre dans le papier.

c) L'impression

L'impression avec une imprimante laser est beaucoup plus rapide et de meilleure qualité qu'avec une imprimante à aiguilles. Sa vitesse est mesurée en pages par minute ( ppm ), mais il faut bien sûr distinguer la vitesse du moteur d'impression et la vitesse réelle obtenue. il est vrai que l'on utilise plus facilement l'imprimante laser pour imprimer des pages complexes, qui contiennent des graphiques et des textes, et même des photos. C'est en fait l'eléctronique de l'imprimante, grâce à un programme, qui est capable de calculer la disposition de chaque point sur la ligne.

 

C. Les imprimantes jet d'encre

a) Un choix intéressant

L'imprimante à jet d'encre a été construite dans le but de remplacer l'imprimante laser. En effet même si celle-ci possède de nombreuses performances au niveau de la vitesse, de la qualité d'impression, mais aussi un fonctionnement très silencieux, son prix d'achat était beaucoup trop élevé pour les vendre à des utilisateurs individuels. C'est pourquoi les constructeurs ont cherché à développer une technologie, entre autre l'imprimante à jet d'encre, qui correspond aux même objectifs que l'imprimante laser. Elle garde donc une bonne qualité d'impression, un fonctionnement silencieux, elle est moins encombrante, et le grand avantage et que son prix d'achat est beaucoup moins cher que l'imprimante laser. Par contre l'inconvénient le plus observable est la vitesse, qui est nettement inférieure à celle de l'imprimante laser. En effet l'impression s'effectue ligne par ligne grâce à une tête d'impression mobile, tout comme l'imprimante à aiguilles.

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b) Le fonctionnement

Comme cité ci-dessus, l'imprimante à jet d'encre dispose d'une tête d'impression montée sur un chariot mobile exactement comme sur les imprimantes à aiguilles. Cette tête d'impression comporte un certain nombre de trous, ou buses, derrières lesquels se trouve une cavité appelée chambre de détente. L'encre est alors amenée par des canalisations, jusqu'à la chambre de détente, où elle sera chauffée par une résistance chauffante. Lorsque l'encre se met à bouillir sous l'effet de la chaleur et provoque la formation d'une bulle de gaz. L'encre est expulsée de la cavité lorsque la bulle atteint son maximum produisant ainsi un minuscule point noire sur le papier.

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c) Le papier

L'imprimante à jet d'encre fonctionne avec toutes les sortes de papier ordinaire et généralement de format A4. Pourtant il est préférable d'utiliser un papier spécialement traité afin d'obtenir une meilleure qualité d'impression possible. Même si le prix est plus élevé, on observera une qualité beaucoup plus nette des points. En effet, l'encre étant déversée sur le papier sous forme liquide, certains papiers trop absorbant ferait plutôt office de buvard.
Il existe aussi pour une meilleure qualité d'impression des imprimantes utilisant un système piézo-électrique qui remplace la résistance chauffante et qui permet une meilleure propulsion de l'encre. Dans ce système, ce sont les vibrations d'un morceau de quartz soumis à un courant électrique qui offrent la propulsion de l'encre.

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Conseils

Le choix de l'imprimante qu'elle soit laser ou a jet d'encre dépend de la fréquence d'utilisation. En effet car même si l'imprimante est moins cher à l'achat le coût de revient au niveau des cartouches est plus élevé que l'imprimante laser. Il est donc préférable au niveau financier de se procurer une imprimante laser, s'il s'agit d'imprimer plus d'une dizaine de page par jour, sans oublier que le débit des pages est beaucoup plus rapide.. Par contre l'imprimante à jet d'encre est tout à fait satisfaisante pour une quantité d'impression raisonnable. D'autant plus que le mécanisme d'une imprimante à jet d'encre n'a pas était conçue pour un usage intensif.

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D. Le tramage

Introduction

Le tramage est le procédé indispensable qui permet à partir de quatre encres colorées, le cyan, le magenta, le jaune et le noir, d'imprimer un document. En effet la question qui se pose est : Comment, à partir d'une image écran, composée de pixels, peut-on préparer un document composé de plusieurs teintes, sur un appareil basé sur 4 couleurs ? Pour cela c'est l'unité de pilotage de l'imprimante ou de l'imageuse qui produit la trame. Celle-ci se présente sous la forme d'une matrice de points de très petite dimension, d'espacement régulier et de taille variable. C'est d'ailleurs la taille des points de la trame, couleur par couleur, qui va recomposer les différentes nuances de l'image. Bien sûr ces points ne doivent pas être visibles à l'œil nu, pour obtenir un bon effet.

1. L'impression des images en noir et blanc

a) Principe de fonctionnement

En observant une photographie publiée dans un journal, on peut observer que celle-ci n'est en réalité composée que d'un ensemble de points de différentes tailles. En effet, les points sont plus " larges " dans les zones foncées, plus " petits " dans les zones claires, et " moyens " dans les surfaces grises. C'est ce qu'on appelle le tramage demi-ton. Cette technique consiste, en faisant varier la grandeur des points à créer une illusion de différentes teintes, à simuler plusieurs niveaux de gris en utilisant uniquement le noir de l'encre, et le blanc du papier.

Ces points mentionnés ci-dessus, que nous appellerons cellules, sont en réalités constitués de points élémentaires que sont les pixels. Ce sont les plus petits points que l'imprimante est capable de réaliser. Leur taille exprimée en " points par pouce " (ppp ou dpi) est l'une des caractéristiques importante des imprimantes.
Les cellules ont toujours la même taille, donc sont formés par le même nombre de pixel. C'est donc le nombre de pixels blancs et de pixels noirs dans une même cellule, qui déterminera le niveau de gris. Par exemple, 5 nuances de gris sont possibles grâce à une cellule formée de 2 x 2 pixels.

   
   

   
   

   
   

   
   

   
   

 

Avec 3x3 pixels, on obtient 10 niveaux de gris, avec 4x4 pixels, 17 niveaux de gris.
Soit avec une cellule de n x n pixels, on peut produire ( 2n +1) nuances de gris.

 

b) La linéature

Comme le nombre de niveaux de gris est proportionnel à la taille des cellules, le mieux serait d'utiliser des cellules de grandes dimensions. Pourtant, il faut garder à l'esprit que désormais ce sont bien les cellules, et non plus les pixels, qui jouent le rôle de points élémentaire. Donc l'utilisation de cellules diminue la finesse d'impression. En effet, par exemple, pour imprimer une image sur une imprimantes de 300ppp avec des cellules de 5x5 pixels, permet d'obtenir 26 nuances de gris, mais une résolution réduite à 60ppp ( 300/5)

La mesure de la finesse de la trame ne s'exprime donc pas en " points par pouce " mais en " points par lignes " (ppl ou lpi), la largeur d'une ligne correspondant à celle des cellules. C'est ce qu'on appelle la linéature ( screen frequency ou screen ruling).

En résumé pour une certaine résolution, plus la valeur de la linéature est élevée, plus la trame est fine. Donc la taille des cellules diminue ainsi le nombre de nuances de gris.


Pour donner un ordre d'idée, les linéatures sont comprises entre 65 et 85lpi dans les journaux, 120 et 150lpi dans les magazines, 175 lpi et plus dans les ouvrages d'art de haute qualité.

c) La forme

La forme du point, donc la forme des cellules, a aussi son importance. Les formes les plus employées sont le point rond et le point elliptique. Le premier est historiquement le plus employé. Le deuxième semble être un meilleur choix car il effectue un travail plus progressif des nuances de gris moyens et réduit les effets d'engraissement. La trame en croix est souvent utilisée pour des cellules de grandes tailles et pour accentuer l'effet graphique. La trame ligne, quant à elle plus particulière, est plus fréquemment utilisée pour les images d'appareils.

d) L'orientation

Le dernier facteur à considérer l'angle d'orientation de la trame ( screen angle). En effet, selon l'orientation de la trame, on aperçoit plus ou moins fort le tramage. Généralement on utilise une trame orientée à 45 degrés.

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2. L'impression des images couleur.

Le fait de devoir utiliser plusieurs encres, pour obtenir une image couleur provoque une certaine complication. En effet le logiciel d'imprimante doit tout d'abord " séparer " l'image originale de façon à produire des " copies " de l'image qui reflètent les nuances de chaque couleur primaires soustractives. Ensuite, on imprime les versions colorées de l'image en les superposant, et chaque copie colorée est imprimée suivant la technique du tramage demi-ton, afin de simuler les différentes nuances.
On retrouve ainsi l'importance de l'orientation qui évite aux encres de se mélanger entre elles, mais plutôt de les superposer. L'inconvénient à ce système, est qu'il faut absolument que le papier soit parfaitement aligné lors de l'impression des quatre composants. Le moindre décalage ou étirement de la feuille provoque une divergence des couleurs.

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Conclusion


Cette technique du tramage est essentiellement utilisée par les imprimantes à jet d'encre, monochromes ou couleurs, mais également par les imprimantes lasers, qui ne sont que monochromes. Aujourd'hui, l'évolution des imprimantes s'effectue donc en rapport avec le système de tramage, afin de produire le plus de nuances de couleurs, ainsi qu'une bonne qualité de résolution.

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2) L'écran

Introduction

L'écran d'ordinateur ou moniteur, est le périphérique de sortie indispensable à l'utilisation de l'ordinateur. En effet, sans lui, il serait difficile d'effectuer quoi que ce soit en informatique. Il existe aujourd'hui différent fonctionnement du moniteur, qu'il soit à tube cathodique, à cristaux liquides, ainsi que des moniteurs moins répondus que sont les écrans plasma et les micropointes.

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A. Le moniteur à tube cathodique

C'est sur ce système que fonctionnent la plupart des moniteurs, et sont généralement notés CRT, soit cathode ray tube ou en français tube à rayonnement cathodique. C'est-à-dire, un tube en verre sous vide dans lequel un canon à électrons émet un flux d'électrons dirigés par un champ électrique vers un écran couvert de petits éléments phosphorescents. Plus précisément, le canon à électron est constitué d'une cathode ( une électrode métallique chargée négativement) et d'une ou plusieurs anodes (électrodes chargées positivement).La cathode émet des électrons attirés par l 'anode. L'anode agit à la fois comme un accélérateur et un concentrateur pour les électrons pour constituer un flux d'électrons qui est dirigé vers l'écran.
Un champ magnétique est alors chargé de dévier les électrons de gauche à droite et de bas en haut. Celui-ci est créé grâce à deux bobines, des déflecteurs, X et Y, servant à dévier le flux horizontalement et verticalement.
L'écran quant à lui est recouvert d'une fine couche de luminophores, des éléments phosphorescents, qui émettent de la lumière par excitation, lorsque les électrons viennent les heurter, constituant ainsi un point lumineux appelé pixel. En activant le champ magnétique, on crée un balayage de gauche à droite, puis vers le bas. Ce balayage n'est pas perceptible à l'œil nu grâce à la persistance rétinienne.

Pour les moniteurs couleurs, trois faisceaux d'électrons, (donc trois cathodes) viennent heurter un point d'une couleur spécifique : un rouge, un vert et un bleu. Les luminophores bleus sont réalisés à base de sulfure de Zinc, les verts en sulfure de Zinc et Cadmium. Les rouges quant à eux sont à base d'Yttrium et d'Europium, ou bien d'Oxyde de Gadolinium. Afin d'éviter des phénomènes de bavure ( un électron destiné à frapper un photophore vert percutant le bleu), une grille métallique, appelée masque, est placée devant la couche de photophore pour guider les flux d'électrons.

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B. Le moniteur à cristaux liquides


Ceux-ci, étant plus plats par rapport aux écrans cathodiques, ont surtout un effet pratique et confortable à l'utilisation. Ils sont en effet considérés comme les plus vieux écrans plats, et grâce à leur faible encombrement ainsi qu'une faible consommation d'énergie, ont favorisé l'essor des ordinateurs portables.
La technologie à cristaux liquides ( ou LCD pour Liquid Cristal Display) est basée sur l'utilisation d'un liquide dont les molécules, possédant une forme allongée, peuvent se combiner en structure cristalline.
Ces cristaux, soumis à un courant électrique s'orientent de façon à laisser passer la lumière.
Le liquide est enfermé entre deux plaques transparentes, dont l'une est recouverte de transistors, pouvant être alimentés individuellement. Depuis quelques années, les écrans à matrice active ont permis d'obtenir des résultats quasiment identiques aux écrans cathodiques
Cependant ce type de moniteur possède encore de nombreux défauts. En effet, le prix des écrans à matrice active est encore très élevé. Les transistors situés sur la plaque extérieure ne fonctionnent jamais tous, ce qui provoque des points non affichables à l'écran. L'angle de vision est également assez réduit ( environ 50°)

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C. Les caractéristiques

Ces moniteurs sont souvent caractérisés par certaines données :
- La définition : C'est le nombre de points par pixels que l'écran peut afficher. Il est généralement compris entre 640x480 et 1600x1200 ( 1600 pour la longueur, et 1200 pour la largeur).
- La taille : Elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et s'exprime en pouce ( soit 2.54cm). En général les écrans de grande taille possèdent une meilleure définition.
- Le pas de masque ( dot pitch) : C'est la distance qui sépare deux photophores, plus celle-ci est petite, plus l'image est précise.
- La résolution : Elle détermine le nombre de pixels par unité de surface, donc par pouce.
- La fréquence de balayage verticale ( refresh rate en anglais) : Elle représente le nombre d'image qui sont affichées par seconde, appelée également rafraîchissement, est exprimée en Hertz. Elle doit être supérieure à 67 Hz, pour ne pas que l'œil voit l'image scintiller.

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D. Ecrans plasmas et micropointes

Les écrans plasma peuvent être considérés comme les successeurs des à écrans à cristaux liquides. En effet, ils reprennent le même système, mais les transistors sont remplacés par du plasma, un gaz constitué de particules chargées électriquement.
Cette technologie n'est pourtant pas encore tout à fait fiable, et reprend les même défauts les écrans à cristaux liquides, pour la température et l'angle de vision.

Les micropointes aussi font leur apparition depuis quelques années, dont la pionnière fut une petite société française. Cette technologie appelée FED ( Field Emission Display) se base sur celle des écrans à tube cathodique. Un faisceau d'électrons traverse une enceinte sous vide et va se heurter contre une paroi de luminophores pour créer les trois couleurs élémentaires ( rouge vert et bleu) permettant d'afficher toutes les nuances du spectre. Son épaisseur n'est pourtant que de quelques millimètres, en remplaçant les canons à électrons par des milliers de micropointes, d'environ 1µm de haut. Ces types d'écrans permettent d'obtenir une luminosité excellente et un angle de vision d'environ 160°. Pourtant le passage des écrans de 5 pouces aux modèles de 10 pouces pose de grosses difficultés d'industrialisation.

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Conclusion

On observe depuis quelques années une évolution des moniteurs, pourtant la fiabilité manque, et il faudra certainement encore quelques années, pour faire confiance aux dernières technologies. En effet, même si le côté esthétique et pratique prend le dessus, la qualité est quant à elle beaucoup moins bonnes.